De
vivre l'interdit la vie me le dit tant
Que j'exprimais mes jours
en de pauvres rumeurs
Et cela est un mon nom et cela compte
l'heure
A l'aube d'autrefois dont s'enfuit le pourtant !
J'ai
– parmi bien des lieux – évoqué mon voyage
Et même là,
couché, je ne suis qu'un présage
Avec en illusion une bouche
divine
Et qui voudrait, de moi, tout ce que l'on devine !
Mais
sur l'étang blessé des oiseaux imprudents
Lorsque le nénuphar
prend sa fleur et s'invente
Comme l'on écrirait : « Il
n'est rien qu'un dedans »
Lorsque l'oiseau blessé, par tous
les vents, s'évente
Et qu'à l'ombre de tout l'on n'est
jamais personne
En sa propre folie déposée d'irraison
Lorsque
avec un sourire il est un glas qui sonne
Et du ciel – ici bas –
plus le moindre horizon !
Alors... Je t'aime... Et
l'heure est un compte à rebours
Lorsque s'en vient la nuit sur
mon propre faubourg
Lorsque d'aimer la vie l'on finit par se
taire
Lorsque mes mots écrits seront un jour... en terre !